No filter, comme ils disent.
Vélib'raire
mardi 27 décembre 2016
Shlag love
Hochelaga-Maisonneuve n'est plus mon lieu de résidence, mais ce quartier reste cher à mon coeur pour plein de raisons. Voici la plus récente récolte de belles images.
No filter, comme ils disent.
No filter, comme ils disent.
mercredi 12 octobre 2016
Fred-Barry, prélude au prologue
Est-ce la première fois que j'y reviens depuis les rénovations? Non, mais j'y suis passée tant de fois à une autre époque que l'image du lieu s'est figée dans mes souvenirs. Ce qui reste identique: une impression de sacré, une ouverture à l'intensité.
Sentiment béni qui m'immerge une fois assise au centre de la salle. Je suis seule, dans le murmure indistinct des gens tout autour de moi qui forment un seul et même corps sonore dont ne se détachent que quelques pointes, parfois. Bizarre sentiment de communion tout à fait anonyme. C'est organique. Ça rigole. Ça s'anime soudainement. Comme une onde, ça s'estompe, se tait peu à peu pendant le discours pré-enregistré nous enjoignant d'éteindre nos téléphones cellulaires.
« Bon spectacle ! »
Sentiment béni qui m'immerge une fois assise au centre de la salle. Je suis seule, dans le murmure indistinct des gens tout autour de moi qui forment un seul et même corps sonore dont ne se détachent que quelques pointes, parfois. Bizarre sentiment de communion tout à fait anonyme. C'est organique. Ça rigole. Ça s'anime soudainement. Comme une onde, ça s'estompe, se tait peu à peu pendant le discours pré-enregistré nous enjoignant d'éteindre nos téléphones cellulaires.
« Bon spectacle ! »
vendredi 30 septembre 2016
Sortie de milieu de semaine
Heavy metal et transe méditative, chants de gorge Inuit, danse incarnée, théâtrale et sensuelle. Deux options : ou vous n'avez jamais entendu parler de Tanya Tagaq, ou vous l'avez tout de suite reconnue.
Je reviens de voir son show, qui m'a happée et envoûtée comme peu de spectacles musicaux l'ont fait auparavant. J'avais d'ailleurs cette intuition, en écoutant des extraits de ses performances disponibles en ligne, que l'expérience du live ferait une immense différence. Intuition confirmée.
Tagaq hypnotise. Parfaitement maîtresse de sa voix, elle varie les hauteurs, les rythmes, les intensités. Elle bouge sa musique, fait résonner chaque inflexion de la voix jusqu'au bout des doigts, grogne, saute, se recueille... Elle semble incarner des personnages variés, voire raconter des histoires. Les contes qu'elle transmet ainsi sont chargés d'émotion, de nuances et de vérité.
Et on se sent bêtement démunie d'essayer d'expliquer tout cela avec de vulgaires mots...
Je reviens de voir son show, qui m'a happée et envoûtée comme peu de spectacles musicaux l'ont fait auparavant. J'avais d'ailleurs cette intuition, en écoutant des extraits de ses performances disponibles en ligne, que l'expérience du live ferait une immense différence. Intuition confirmée.
Tagaq hypnotise. Parfaitement maîtresse de sa voix, elle varie les hauteurs, les rythmes, les intensités. Elle bouge sa musique, fait résonner chaque inflexion de la voix jusqu'au bout des doigts, grogne, saute, se recueille... Elle semble incarner des personnages variés, voire raconter des histoires. Les contes qu'elle transmet ainsi sont chargés d'émotion, de nuances et de vérité.
Et on se sent bêtement démunie d'essayer d'expliquer tout cela avec de vulgaires mots...
mercredi 21 septembre 2016
La délivrance au CTD'A
La délivrance
Un monologue tout en délicatesse sur l’abandon parental et la construction de soi
Après La liste et Le carrousel, une troisième pièce de Jennifer Tremblay mettant en scène Sylvie Drapeau est à l’affiche du Centre du Théâtre d’Aujourd’hui. Troisième opus de la trilogie, La délivrance est, comme la pièce précédente, mise en scène par Patrice Dubois.
La représentation commence par un son de cloche répété. Le ton est donné : dramatique, solennel, mais aussi religieux. Ce qui relie les personnages de cette pièce, tous interprétés par Sylvie Drapeau, a été abîmé, et il faudra soit le réparer, soit s’en affranchir.
L’imminente mort de la mère et son insistance à voir son fils à son chevet constituent le point de départ de cette pièce dans lequel la médiatrice, respectivement fille aînée et sœur des deux premiers, met temporairement de côté son propre chagrin afin de réconcilier les deux êtres. Au fil des souvenirs racontés par la protagoniste à son frère au téléphone, le spectateur restitue le passé familial.
Tremblay exploite ici les douleurs nées de l’abandon parental et leur impact sur les relations familiales. La délivrance du titre fait référence autant au réconfort que la protagoniste trouvait, enfant, dans la prière qu’à l’euphémisme donné à l’expulsion du bébé lors de l’accouchement. En filigrane de la trame principale au sujet de la maternité et de l’identité point un discours critique sur les normes de genre qui contraignent et limitent les personnages.
La mise en scène paraît plus réussie que celle du Carrousel. La polysémie du texte est ici conservée, plutôt qu’étouffée dans une scénographie époustouflante. Un élément pourra toutefois rebuter le spectateur : la scansion de l'actrice, particulière et détachée, comme si les émotions que recelaient le texte étaient volontairement mises à distance par la personne qui les énonçait. Si l’effet produit paraît artificiel, en revanche, il sert plutôt bien le propos.
La scénographie de Pierre-Étienne Locas, simple dans l’ensemble, s’avère efficace pour souligner sans marteler les jeux de miroirs présents dans le texte. La disposition scène-salle est en ce sens particulièrement signifiante, tout comme les jeux de miroir et de réflexion à l’œuvre dans l’espace scénique.
Il en résulte une œuvre cohérente mais exigeante, sérieuse sans être lourde.
Texte de Jennifer Tremblay, mise en scène de Patrice Dubois, avec Sylvie Drapeau.
Centre du Théâtre d’Aujourd’hui, 20 septembre au 15 octobre 2016.
Un monologue tout en délicatesse sur l’abandon parental et la construction de soi
Après La liste et Le carrousel, une troisième pièce de Jennifer Tremblay mettant en scène Sylvie Drapeau est à l’affiche du Centre du Théâtre d’Aujourd’hui. Troisième opus de la trilogie, La délivrance est, comme la pièce précédente, mise en scène par Patrice Dubois.
La représentation commence par un son de cloche répété. Le ton est donné : dramatique, solennel, mais aussi religieux. Ce qui relie les personnages de cette pièce, tous interprétés par Sylvie Drapeau, a été abîmé, et il faudra soit le réparer, soit s’en affranchir.
L’imminente mort de la mère et son insistance à voir son fils à son chevet constituent le point de départ de cette pièce dans lequel la médiatrice, respectivement fille aînée et sœur des deux premiers, met temporairement de côté son propre chagrin afin de réconcilier les deux êtres. Au fil des souvenirs racontés par la protagoniste à son frère au téléphone, le spectateur restitue le passé familial.
Tremblay exploite ici les douleurs nées de l’abandon parental et leur impact sur les relations familiales. La délivrance du titre fait référence autant au réconfort que la protagoniste trouvait, enfant, dans la prière qu’à l’euphémisme donné à l’expulsion du bébé lors de l’accouchement. En filigrane de la trame principale au sujet de la maternité et de l’identité point un discours critique sur les normes de genre qui contraignent et limitent les personnages.
La mise en scène paraît plus réussie que celle du Carrousel. La polysémie du texte est ici conservée, plutôt qu’étouffée dans une scénographie époustouflante. Un élément pourra toutefois rebuter le spectateur : la scansion de l'actrice, particulière et détachée, comme si les émotions que recelaient le texte étaient volontairement mises à distance par la personne qui les énonçait. Si l’effet produit paraît artificiel, en revanche, il sert plutôt bien le propos.
La scénographie de Pierre-Étienne Locas, simple dans l’ensemble, s’avère efficace pour souligner sans marteler les jeux de miroirs présents dans le texte. La disposition scène-salle est en ce sens particulièrement signifiante, tout comme les jeux de miroir et de réflexion à l’œuvre dans l’espace scénique.
Il en résulte une œuvre cohérente mais exigeante, sérieuse sans être lourde.
Texte de Jennifer Tremblay, mise en scène de Patrice Dubois, avec Sylvie Drapeau.
Centre du Théâtre d’Aujourd’hui, 20 septembre au 15 octobre 2016.
jeudi 24 mai 2012
Lectures du moment
J'ai le projet d'en faire un message un peu plus long, mais voici un survol de mes lectures du moment:
Edward Bernays, Propaganda: comment manipuler l'opinion en démocratie, présentation de Normand Baillargeon, traduction d'Oristelle Bonis, Lux Éditeur, 2008 [1928 pour l'édition originale].
Noam Chomsky et Robert W. McChesney, Propagande, médias et démocratie, préface de Colette Beauchamp, traduction de Liria Arcal, Écosociété, 2000 [1997 pour l'édition originale].
Naomi Klein, The Shock Doctrine: the Rise of Disaster Capitalism, Alfred A. Knopf, 2007.
Voici un extrait de ce dernier titre:
« A more accurate term for a system that erases the boundaries between Big Government and Big Business is not liberal, conservative or capitalist but corporatist. Its main characteristics are huge transfers of public wealth to private hands, often accompanied by exploding debt, an ever-widening chasm between the dazzling rich and the disposable poor, and a aggressive nationalism that justifies bottomless spending on security. For those inside the bubble of extreme wealth created by such an arrangement, there can be no more profitable way to organize society. But because of the obvious drawbacks for the vast majority of the population left outside the bubble, other features of the corporatist state tend to include aggressive surveillance (one again, with government and large corporations trading favors and contracts), mass incarceration, shrinking civil liberties and often, though not always, torture. » (p.18)
Au lendemain de l'arrestation de plus 400 manifestants au centre-ville de Montréal dans le cadre de la grève étudiante, il y a de quoi se poser de sérieuses questions au sujet de la démocratie.
http://www.lapresse.ca/actualites/dossiers/conflit-etudiant/201205/23/01-4528007-un-total-de-518-arrestations-a-la-30e-manifestation-nocturne.php
Pour en savoir davantage sur ce conflit, voici de la lecture:
http://www.courrierinternational.com/dossier/2012/05/24/le-printemps-erable
http://www.ledevoir.com/motcle/droits-de-scolarite/
Edward Bernays, Propaganda: comment manipuler l'opinion en démocratie, présentation de Normand Baillargeon, traduction d'Oristelle Bonis, Lux Éditeur, 2008 [1928 pour l'édition originale].
Noam Chomsky et Robert W. McChesney, Propagande, médias et démocratie, préface de Colette Beauchamp, traduction de Liria Arcal, Écosociété, 2000 [1997 pour l'édition originale].
Naomi Klein, The Shock Doctrine: the Rise of Disaster Capitalism, Alfred A. Knopf, 2007.
Voici un extrait de ce dernier titre:
« A more accurate term for a system that erases the boundaries between Big Government and Big Business is not liberal, conservative or capitalist but corporatist. Its main characteristics are huge transfers of public wealth to private hands, often accompanied by exploding debt, an ever-widening chasm between the dazzling rich and the disposable poor, and a aggressive nationalism that justifies bottomless spending on security. For those inside the bubble of extreme wealth created by such an arrangement, there can be no more profitable way to organize society. But because of the obvious drawbacks for the vast majority of the population left outside the bubble, other features of the corporatist state tend to include aggressive surveillance (one again, with government and large corporations trading favors and contracts), mass incarceration, shrinking civil liberties and often, though not always, torture. » (p.18)
Au lendemain de l'arrestation de plus 400 manifestants au centre-ville de Montréal dans le cadre de la grève étudiante, il y a de quoi se poser de sérieuses questions au sujet de la démocratie.
http://www.lapresse.ca/actualites/dossiers/conflit-etudiant/201205/23/01-4528007-un-total-de-518-arrestations-a-la-30e-manifestation-nocturne.php
Pour en savoir davantage sur ce conflit, voici de la lecture:
http://www.courrierinternational.com/dossier/2012/05/24/le-printemps-erable
http://www.ledevoir.com/motcle/droits-de-scolarite/
samedi 28 avril 2012
Rêveries russes
Le contexte : un petit samedi soir un peu frais pour la saison.
On se cale dans un vieux futon (canapé-lit), un sleeping bag sur les genoux.
On s'imprègne de musique dramatique et intense, de préférence la liste «Musique du Nord» de espace.mu. Du Gretchaninov, du Rachmaninov, du Scriabine, du Tchaïkovsky, du Chostakovitch, du glorieux, du grandiose. De la musique qui crée le cadre parfait à des lectures en forme de plongées dans la Russie : Les Ravins : neuf jours à Saint-Pétersbourg de Philippe Girard (Mécanique générale) et Limonov d'Emmanuel Carrère (P. O. L).
À défaut de s'y rendre en personne.
On se cale dans un vieux futon (canapé-lit), un sleeping bag sur les genoux.
On s'imprègne de musique dramatique et intense, de préférence la liste «Musique du Nord» de espace.mu. Du Gretchaninov, du Rachmaninov, du Scriabine, du Tchaïkovsky, du Chostakovitch, du glorieux, du grandiose. De la musique qui crée le cadre parfait à des lectures en forme de plongées dans la Russie : Les Ravins : neuf jours à Saint-Pétersbourg de Philippe Girard (Mécanique générale) et Limonov d'Emmanuel Carrère (P. O. L).
À défaut de s'y rendre en personne.
mercredi 28 mars 2012
London Nostalgia
Il y a un an, à pareille date, je revenais de Londres... Que m'en est-il resté ? Beaucoup de photos, certes, et certains aspects qui m'ont marquée plus que d'autres. Je n'y suis restée que deux jours et demi, juste de quoi avoir une impression générale de la ville.
Transports
Je ne le savais pas encore, mais il y a une pointe de ridicule dans le fait de se rendre à Londres en avion à partir de Paris, quand on peut tout simplement passer de Gare du Nord (en plein Paris) à St. Pancras (en plein centre-ville de Londres) en à peine plus de deux heures.
En tous cas, j'ai réussi à avoir une combinaison de vols pas cher, l'un de la British Airways, l'autre d'une compagnie low cost dont je ne daigne même plus me rappeler le nom. Dans le premier cas, c'était nickel ! Passer, par bus, de la place Denfert-Rochereau (à côté de chez moi) à Orly s'est fait assez rapidement. Voir la tour Eiffel dans une super vue aérienne de Paris en s'envolant, c'était assez génial ! Puis le vol, d'environ 40 minutes, qui permet d'admirer la Manche d'en haut et de voir scintiller le soleil dans les rivières...
Bon, ok, les douanes c'est chiant : 10 minutes pour expliquer à un agent peu communicatif et très suspicieux que je suis une touriste qui ne va pas dans un hôtel et qui connaît son hôte à cause d'un site Internet... Il me trouvait chelou, je le trouvais relou, mais j'ai eu l'air assez candide pour qu'il me laisse finalement passer. Ensuite, j'arrivais à Heathrow, qui est relié au réseau de métro, "The Tube" !
Le retour a cependant eu des airs de catastrophe : on pense économiser de l'argent en prenant un vol pas cher, mais il faut payer pour prendre le train jusqu'au terminal à l'autre bout du monde, puis arriver à Charles-de-Gaulle et repayer le RER... c'est long et c'est là qu'on se dit qu'Eurostar (le train) aurait été tout aussi bien... À Londres comme tel, j'ai bien aimé me balader dans les transports. Après tout, leurs bus sont ROUGES !
J'ai entendu beaucoup de mal des Londoniens dans les transports mais, bizarrement, je m'y sentais très à l'aise. Une file de gens qui montent, une file de gens qui descendent, des gens affairés mais tout de même affables si on leur demande un renseignement... je n'étais pas dépaysée du tout, et ça me donnait même l'impression que le sens de la politesse québécois est plus empreint qu'on ne le croit d'un petit quelque chose de britannique.
Jardins

Les jardins de Londres valent vraiment le détour. J'ai dû prendre plus de photos de fleurs que de n'importe quoi. Regent's Park, St. Martin's Park, St. James' Park, Victoria Enbankment Park, Primrose Hill ne sont que quelques-uns parmi lesquels je suis passée. Je ne sais d'ailleurs pas quelle photo choisir pour illustrer mon sentiment d'émerveillement.

Perspective sur la ville
Je le sais, mon imaginaire est irrémédiablement kitsch. Comment s'en étonner ? j'ai été élevée en regardant Mary Poppins. Par rapport aux décors reconstruits en studio et peints minutieusement, j'ai d'abord été déçue. Ça, la ville que Julie Andrews arpente avec son manteau noir ceintré et son parapluie à tête de perroquet ? Mais non ! Il manque de toits, de ramoneurs, de magie ! Je me sens un peu nouille, mais c'est en entrant dans London Eye que j'ai retrouvé un peu du merveilleux que j'y cherchais.

Il en est donc resté ça, et beaucoup de choses encore. Camden Market, le marché construit dans d'anciennes écuries. Quelques exemples chouette de street art (graffitis). Une manif pour la paix, contre l'occupation de l'Afghanistan, juste derrière Big Ben. Buckingham Palace, son impressionnante grille et les non moins impressionnantes portes qui l'entourent, témoins du colonialisme. Les cafés plein d'ambiance et avec beaucoup d'options végé très savoureuses. Je peux d'ailleurs dire, avec un brin de défi dans la voix, que j'ai mieux mangé à Londres qu'à Paris !
Transports
Je ne le savais pas encore, mais il y a une pointe de ridicule dans le fait de se rendre à Londres en avion à partir de Paris, quand on peut tout simplement passer de Gare du Nord (en plein Paris) à St. Pancras (en plein centre-ville de Londres) en à peine plus de deux heures.
En tous cas, j'ai réussi à avoir une combinaison de vols pas cher, l'un de la British Airways, l'autre d'une compagnie low cost dont je ne daigne même plus me rappeler le nom. Dans le premier cas, c'était nickel ! Passer, par bus, de la place Denfert-Rochereau (à côté de chez moi) à Orly s'est fait assez rapidement. Voir la tour Eiffel dans une super vue aérienne de Paris en s'envolant, c'était assez génial ! Puis le vol, d'environ 40 minutes, qui permet d'admirer la Manche d'en haut et de voir scintiller le soleil dans les rivières...
Bon, ok, les douanes c'est chiant : 10 minutes pour expliquer à un agent peu communicatif et très suspicieux que je suis une touriste qui ne va pas dans un hôtel et qui connaît son hôte à cause d'un site Internet... Il me trouvait chelou, je le trouvais relou, mais j'ai eu l'air assez candide pour qu'il me laisse finalement passer. Ensuite, j'arrivais à Heathrow, qui est relié au réseau de métro, "The Tube" !
Le retour a cependant eu des airs de catastrophe : on pense économiser de l'argent en prenant un vol pas cher, mais il faut payer pour prendre le train jusqu'au terminal à l'autre bout du monde, puis arriver à Charles-de-Gaulle et repayer le RER... c'est long et c'est là qu'on se dit qu'Eurostar (le train) aurait été tout aussi bien... À Londres comme tel, j'ai bien aimé me balader dans les transports. Après tout, leurs bus sont ROUGES !
Jardins
Les jardins de Londres valent vraiment le détour. J'ai dû prendre plus de photos de fleurs que de n'importe quoi. Regent's Park, St. Martin's Park, St. James' Park, Victoria Enbankment Park, Primrose Hill ne sont que quelques-uns parmi lesquels je suis passée. Je ne sais d'ailleurs pas quelle photo choisir pour illustrer mon sentiment d'émerveillement.
Perspective sur la ville
Je le sais, mon imaginaire est irrémédiablement kitsch. Comment s'en étonner ? j'ai été élevée en regardant Mary Poppins. Par rapport aux décors reconstruits en studio et peints minutieusement, j'ai d'abord été déçue. Ça, la ville que Julie Andrews arpente avec son manteau noir ceintré et son parapluie à tête de perroquet ? Mais non ! Il manque de toits, de ramoneurs, de magie ! Je me sens un peu nouille, mais c'est en entrant dans London Eye que j'ai retrouvé un peu du merveilleux que j'y cherchais.
Il en est donc resté ça, et beaucoup de choses encore. Camden Market, le marché construit dans d'anciennes écuries. Quelques exemples chouette de street art (graffitis). Une manif pour la paix, contre l'occupation de l'Afghanistan, juste derrière Big Ben. Buckingham Palace, son impressionnante grille et les non moins impressionnantes portes qui l'entourent, témoins du colonialisme. Les cafés plein d'ambiance et avec beaucoup d'options végé très savoureuses. Je peux d'ailleurs dire, avec un brin de défi dans la voix, que j'ai mieux mangé à Londres qu'à Paris !
Inscription à :
Articles (Atom)