Est-ce la première fois que j'y reviens depuis les rénovations? Non, mais j'y suis passée tant de fois à une autre époque que l'image du lieu s'est figée dans mes souvenirs. Ce qui reste identique: une impression de sacré, une ouverture à l'intensité.
Sentiment béni qui m'immerge une fois assise au centre de la salle. Je suis seule, dans le murmure indistinct des gens tout autour de moi qui forment un seul et même corps sonore dont ne se détachent que quelques pointes, parfois. Bizarre sentiment de communion tout à fait anonyme. C'est organique. Ça rigole. Ça s'anime soudainement. Comme une onde, ça s'estompe, se tait peu à peu pendant le discours pré-enregistré nous enjoignant d'éteindre nos téléphones cellulaires.
« Bon spectacle ! »