vendredi 25 mars 2011
Moé pis mes idées de grandeur...
Le marathon m'a menée à la rhino-pharinto-trachéite. Ben ben avancée, là, la fille...
mercredi 9 mars 2011
Le marathon
Ça y est ! C'est le moment des décomptes : il me reste moins d'un mois avant la fin de mon stage, six semaines avant mon retour à Montréal, moins de deux mois avant ma soutenance...
Du coup, je ressors ma petite habitude de faire des listes (liste des musées que je veux visiter, liste des parcs et des endroits attrayants, liste des choses à goûter encore, liste des endroits à visiter avec ma mamaman, et je n'ai pas encore osé y ajouter la liste des choses à préparer pour la soutenance !).
Chaque endroit que je visite se doit d'être réfléchi pour minimiser les regrets, parce que, logiquement, je n'aurai pas le temps de tout faire ! Du coup, je butine de coup de coeur en coup de coeur, sachant que je vais louper des endroits grandioses, mais en voulant profiter à ma manière de la ville Lumière.
Ma grande découverte du week-end dernier : le printemps arrive franchement plus tôt ici.

Du coup, je ressors ma petite habitude de faire des listes (liste des musées que je veux visiter, liste des parcs et des endroits attrayants, liste des choses à goûter encore, liste des endroits à visiter avec ma mamaman, et je n'ai pas encore osé y ajouter la liste des choses à préparer pour la soutenance !).
Chaque endroit que je visite se doit d'être réfléchi pour minimiser les regrets, parce que, logiquement, je n'aurai pas le temps de tout faire ! Du coup, je butine de coup de coeur en coup de coeur, sachant que je vais louper des endroits grandioses, mais en voulant profiter à ma manière de la ville Lumière.
Ma grande découverte du week-end dernier : le printemps arrive franchement plus tôt ici.
jeudi 3 mars 2011
Visite guidée de mon quartier
Malgré quelques déménagements successifs, j'ai réussi à habiter toujours plus ou moins le même quartier, entre le 14e et le 13e arrondissement. Un endroit ni trop tranquille ni trop affolé, dynamique et chouette, qui mérite qu'on s'y attarde.
Quand « H » m'a reçu chez lui, je passais tous les jours devant le gros minou de la place Denfert-Rochereau, lui qui doit défier les Prusses, mais qui regarde dans la mauvaise direction...

Pas loin de là se trouve la rue Daguerre, toujours animée, un peu branchée mais pas trop. Y a des endroits même un peu hors du temps dont je dois redemander les adresses à « R » ! Et pas trop loin non plus, le cimetière de Montparnasse, où plein d'artistes et de personnalités du début du XXe siècle se trouvent et à qui je suis allée dire bonjour : César Franck, Camille Saint-Saëns, Tristan Tzara, Man Ray, Eugène Ionesco, Samuel Beckett, Simone de Beauvoir et Jean-Paul Sartre, Serge Gainsbourg... La tombe qui m'a le plus émue n'est pas celle du plus connu :
Robert Desnos est un poète dada, puis surréaliste (mais pas trop) qui a aussi fait de la radio, de la publicité et un paquet de poèmes cool. Il a été engagé dans la Résistance (je crois), ce qui lui a valu d'être envoyé dans les camps de concentration. Il était encore vivant à la Libération (du genre pas mort, mais pas fort) et il est malheureusement décédé peu après. Et moi je l'aime d'amour. Je lui ai fait ma déclaration et j'ai ajouté une petite pierre blanche dans le dernier « S ».
Hommes de sale caractère
Hommes de mes deux mains
Hommes du petit matin
La machine tourne aux ordres de Deibler
Et rouages après rouages dans le parfum des percolateurs qui suinte des portes des bars et le parfum des croissants chauds.
L'homme qui tâte ses chaussettes durcies par la sueur de la veille et qui les remet.
Et sa chemise durcie par la sueur de la veille
Et qui la remet.
Et qui se dit le matin qu'il se débarbouillera le soir
Et le soir qu'il se débarbouillera le matin
Parce qu'il est trop fatigué...
Et celui dont les paupières sont collées au réveil
Et celui qui souhaite une fièvre typhoïde
Pour enfin se reposer dans un beau lit blanc...
Et le passager émigrant qui mange des clous
Tandis qu'on jette à la mer sous son nez
Les appétissants reliefs de la table des premières classes
Et celui qui dort dans les gares du métro
et que le chef de gare chasse
jusqu'à la station suivante...
Hommes de sale caractère
Hommes de mes deux mains
Hommes du petit matin.
En revenant vers la place Denfert-Rochereau et en suivant le métro (aérien à partir de la station suivante), on arrive bientôt au quartier de la Butte-aux-Cailles, un endroit avec des parcs, une piscine, des rues escarpées, des crêperies et des bars, un peu « branchouille », rempli de très beaux graffitis :

À partir de là, à raison de trois jours par semaine, il y a un marché extérieur qui s'étend de chez moi (à quelques rues près) jusqu'à la Place d'Italie, où trône la très jolie mairie du 13e (ainsi que des palmiers, mais ça j'ai toujours pas compris).

Je vais parfois au marché, mais là où j'aime vraiment faire mes courses, c'est à la Biocoop. Je n'ai qu'à traverser la rue pour m'y rendre et tous les produits de ce supermarché sont biologiques. Tous ! C'est comme un gros Rachel-Berri, un peu moins ésotérique, un peu plus sympa et 30 fois moins cher. J'ai ai même trouvé une bière, la Jade (!), brassée à Bénifontaine (sans déconner !!).

Disons simplement que je m'y suis rapidement sentie chez moi.
Quand « H » m'a reçu chez lui, je passais tous les jours devant le gros minou de la place Denfert-Rochereau, lui qui doit défier les Prusses, mais qui regarde dans la mauvaise direction...
Pas loin de là se trouve la rue Daguerre, toujours animée, un peu branchée mais pas trop. Y a des endroits même un peu hors du temps dont je dois redemander les adresses à « R » ! Et pas trop loin non plus, le cimetière de Montparnasse, où plein d'artistes et de personnalités du début du XXe siècle se trouvent et à qui je suis allée dire bonjour : César Franck, Camille Saint-Saëns, Tristan Tzara, Man Ray, Eugène Ionesco, Samuel Beckett, Simone de Beauvoir et Jean-Paul Sartre, Serge Gainsbourg... La tombe qui m'a le plus émue n'est pas celle du plus connu :
Hommes de sale caractère
Hommes de mes deux mains
Hommes du petit matin
La machine tourne aux ordres de Deibler
Et rouages après rouages dans le parfum des percolateurs qui suinte des portes des bars et le parfum des croissants chauds.
L'homme qui tâte ses chaussettes durcies par la sueur de la veille et qui les remet.
Et sa chemise durcie par la sueur de la veille
Et qui la remet.
Et qui se dit le matin qu'il se débarbouillera le soir
Et le soir qu'il se débarbouillera le matin
Parce qu'il est trop fatigué...
Et celui dont les paupières sont collées au réveil
Et celui qui souhaite une fièvre typhoïde
Pour enfin se reposer dans un beau lit blanc...
Et le passager émigrant qui mange des clous
Tandis qu'on jette à la mer sous son nez
Les appétissants reliefs de la table des premières classes
Et celui qui dort dans les gares du métro
et que le chef de gare chasse
jusqu'à la station suivante...
Hommes de sale caractère
Hommes de mes deux mains
Hommes du petit matin.
En revenant vers la place Denfert-Rochereau et en suivant le métro (aérien à partir de la station suivante), on arrive bientôt au quartier de la Butte-aux-Cailles, un endroit avec des parcs, une piscine, des rues escarpées, des crêperies et des bars, un peu « branchouille », rempli de très beaux graffitis :
À partir de là, à raison de trois jours par semaine, il y a un marché extérieur qui s'étend de chez moi (à quelques rues près) jusqu'à la Place d'Italie, où trône la très jolie mairie du 13e (ainsi que des palmiers, mais ça j'ai toujours pas compris).
Je vais parfois au marché, mais là où j'aime vraiment faire mes courses, c'est à la Biocoop. Je n'ai qu'à traverser la rue pour m'y rendre et tous les produits de ce supermarché sont biologiques. Tous ! C'est comme un gros Rachel-Berri, un peu moins ésotérique, un peu plus sympa et 30 fois moins cher. J'ai ai même trouvé une bière, la Jade (!), brassée à Bénifontaine (sans déconner !!).
Disons simplement que je m'y suis rapidement sentie chez moi.
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