vendredi 25 mars 2011
Moé pis mes idées de grandeur...
Le marathon m'a menée à la rhino-pharinto-trachéite. Ben ben avancée, là, la fille...
mercredi 9 mars 2011
Le marathon
Ça y est ! C'est le moment des décomptes : il me reste moins d'un mois avant la fin de mon stage, six semaines avant mon retour à Montréal, moins de deux mois avant ma soutenance...
Du coup, je ressors ma petite habitude de faire des listes (liste des musées que je veux visiter, liste des parcs et des endroits attrayants, liste des choses à goûter encore, liste des endroits à visiter avec ma mamaman, et je n'ai pas encore osé y ajouter la liste des choses à préparer pour la soutenance !).
Chaque endroit que je visite se doit d'être réfléchi pour minimiser les regrets, parce que, logiquement, je n'aurai pas le temps de tout faire ! Du coup, je butine de coup de coeur en coup de coeur, sachant que je vais louper des endroits grandioses, mais en voulant profiter à ma manière de la ville Lumière.
Ma grande découverte du week-end dernier : le printemps arrive franchement plus tôt ici.

Du coup, je ressors ma petite habitude de faire des listes (liste des musées que je veux visiter, liste des parcs et des endroits attrayants, liste des choses à goûter encore, liste des endroits à visiter avec ma mamaman, et je n'ai pas encore osé y ajouter la liste des choses à préparer pour la soutenance !).
Chaque endroit que je visite se doit d'être réfléchi pour minimiser les regrets, parce que, logiquement, je n'aurai pas le temps de tout faire ! Du coup, je butine de coup de coeur en coup de coeur, sachant que je vais louper des endroits grandioses, mais en voulant profiter à ma manière de la ville Lumière.
Ma grande découverte du week-end dernier : le printemps arrive franchement plus tôt ici.
jeudi 3 mars 2011
Visite guidée de mon quartier
Malgré quelques déménagements successifs, j'ai réussi à habiter toujours plus ou moins le même quartier, entre le 14e et le 13e arrondissement. Un endroit ni trop tranquille ni trop affolé, dynamique et chouette, qui mérite qu'on s'y attarde.
Quand « H » m'a reçu chez lui, je passais tous les jours devant le gros minou de la place Denfert-Rochereau, lui qui doit défier les Prusses, mais qui regarde dans la mauvaise direction...

Pas loin de là se trouve la rue Daguerre, toujours animée, un peu branchée mais pas trop. Y a des endroits même un peu hors du temps dont je dois redemander les adresses à « R » ! Et pas trop loin non plus, le cimetière de Montparnasse, où plein d'artistes et de personnalités du début du XXe siècle se trouvent et à qui je suis allée dire bonjour : César Franck, Camille Saint-Saëns, Tristan Tzara, Man Ray, Eugène Ionesco, Samuel Beckett, Simone de Beauvoir et Jean-Paul Sartre, Serge Gainsbourg... La tombe qui m'a le plus émue n'est pas celle du plus connu :
Robert Desnos est un poète dada, puis surréaliste (mais pas trop) qui a aussi fait de la radio, de la publicité et un paquet de poèmes cool. Il a été engagé dans la Résistance (je crois), ce qui lui a valu d'être envoyé dans les camps de concentration. Il était encore vivant à la Libération (du genre pas mort, mais pas fort) et il est malheureusement décédé peu après. Et moi je l'aime d'amour. Je lui ai fait ma déclaration et j'ai ajouté une petite pierre blanche dans le dernier « S ».
Hommes de sale caractère
Hommes de mes deux mains
Hommes du petit matin
La machine tourne aux ordres de Deibler
Et rouages après rouages dans le parfum des percolateurs qui suinte des portes des bars et le parfum des croissants chauds.
L'homme qui tâte ses chaussettes durcies par la sueur de la veille et qui les remet.
Et sa chemise durcie par la sueur de la veille
Et qui la remet.
Et qui se dit le matin qu'il se débarbouillera le soir
Et le soir qu'il se débarbouillera le matin
Parce qu'il est trop fatigué...
Et celui dont les paupières sont collées au réveil
Et celui qui souhaite une fièvre typhoïde
Pour enfin se reposer dans un beau lit blanc...
Et le passager émigrant qui mange des clous
Tandis qu'on jette à la mer sous son nez
Les appétissants reliefs de la table des premières classes
Et celui qui dort dans les gares du métro
et que le chef de gare chasse
jusqu'à la station suivante...
Hommes de sale caractère
Hommes de mes deux mains
Hommes du petit matin.
En revenant vers la place Denfert-Rochereau et en suivant le métro (aérien à partir de la station suivante), on arrive bientôt au quartier de la Butte-aux-Cailles, un endroit avec des parcs, une piscine, des rues escarpées, des crêperies et des bars, un peu « branchouille », rempli de très beaux graffitis :

À partir de là, à raison de trois jours par semaine, il y a un marché extérieur qui s'étend de chez moi (à quelques rues près) jusqu'à la Place d'Italie, où trône la très jolie mairie du 13e (ainsi que des palmiers, mais ça j'ai toujours pas compris).

Je vais parfois au marché, mais là où j'aime vraiment faire mes courses, c'est à la Biocoop. Je n'ai qu'à traverser la rue pour m'y rendre et tous les produits de ce supermarché sont biologiques. Tous ! C'est comme un gros Rachel-Berri, un peu moins ésotérique, un peu plus sympa et 30 fois moins cher. J'ai ai même trouvé une bière, la Jade (!), brassée à Bénifontaine (sans déconner !!).

Disons simplement que je m'y suis rapidement sentie chez moi.
Quand « H » m'a reçu chez lui, je passais tous les jours devant le gros minou de la place Denfert-Rochereau, lui qui doit défier les Prusses, mais qui regarde dans la mauvaise direction...
Pas loin de là se trouve la rue Daguerre, toujours animée, un peu branchée mais pas trop. Y a des endroits même un peu hors du temps dont je dois redemander les adresses à « R » ! Et pas trop loin non plus, le cimetière de Montparnasse, où plein d'artistes et de personnalités du début du XXe siècle se trouvent et à qui je suis allée dire bonjour : César Franck, Camille Saint-Saëns, Tristan Tzara, Man Ray, Eugène Ionesco, Samuel Beckett, Simone de Beauvoir et Jean-Paul Sartre, Serge Gainsbourg... La tombe qui m'a le plus émue n'est pas celle du plus connu :
Hommes de sale caractère
Hommes de mes deux mains
Hommes du petit matin
La machine tourne aux ordres de Deibler
Et rouages après rouages dans le parfum des percolateurs qui suinte des portes des bars et le parfum des croissants chauds.
L'homme qui tâte ses chaussettes durcies par la sueur de la veille et qui les remet.
Et sa chemise durcie par la sueur de la veille
Et qui la remet.
Et qui se dit le matin qu'il se débarbouillera le soir
Et le soir qu'il se débarbouillera le matin
Parce qu'il est trop fatigué...
Et celui dont les paupières sont collées au réveil
Et celui qui souhaite une fièvre typhoïde
Pour enfin se reposer dans un beau lit blanc...
Et le passager émigrant qui mange des clous
Tandis qu'on jette à la mer sous son nez
Les appétissants reliefs de la table des premières classes
Et celui qui dort dans les gares du métro
et que le chef de gare chasse
jusqu'à la station suivante...
Hommes de sale caractère
Hommes de mes deux mains
Hommes du petit matin.
En revenant vers la place Denfert-Rochereau et en suivant le métro (aérien à partir de la station suivante), on arrive bientôt au quartier de la Butte-aux-Cailles, un endroit avec des parcs, une piscine, des rues escarpées, des crêperies et des bars, un peu « branchouille », rempli de très beaux graffitis :
À partir de là, à raison de trois jours par semaine, il y a un marché extérieur qui s'étend de chez moi (à quelques rues près) jusqu'à la Place d'Italie, où trône la très jolie mairie du 13e (ainsi que des palmiers, mais ça j'ai toujours pas compris).
Je vais parfois au marché, mais là où j'aime vraiment faire mes courses, c'est à la Biocoop. Je n'ai qu'à traverser la rue pour m'y rendre et tous les produits de ce supermarché sont biologiques. Tous ! C'est comme un gros Rachel-Berri, un peu moins ésotérique, un peu plus sympa et 30 fois moins cher. J'ai ai même trouvé une bière, la Jade (!), brassée à Bénifontaine (sans déconner !!).
Disons simplement que je m'y suis rapidement sentie chez moi.
samedi 26 février 2011
Croque en quoi ?
Nouvel aparté gastronomique !
Quand je vais revenir à Montréal, je vais beaucoup m'ennuyer... des pâtisseries ! Ok, ok, vous pouvez rire, mais... où peut-on trouver des endroits au Québec qui offrent des croquembouches de format individuel ?
Des choux fourrés de crème mousseline toute délicate et retenus par un caramel craquant qui les nappe juste assez pour maintenir l'équilibre des textures dans la bouche : à se rouler par terre.
Juste pour ça, la promenade sous la pluie de portes de Versailles au Luxembourg valait la peine.
Quand je vais revenir à Montréal, je vais beaucoup m'ennuyer... des pâtisseries ! Ok, ok, vous pouvez rire, mais... où peut-on trouver des endroits au Québec qui offrent des croquembouches de format individuel ?
Des choux fourrés de crème mousseline toute délicate et retenus par un caramel craquant qui les nappe juste assez pour maintenir l'équilibre des textures dans la bouche : à se rouler par terre.
Juste pour ça, la promenade sous la pluie de portes de Versailles au Luxembourg valait la peine.
Dans ma life parisienne...
Si j'ai l'audace de souhaiter « Bonne fin de semaine ! » à un Français un samedi, j'ai le droit à un drôle d'air, j'ai l'air tout à fait décalée... « Vous voulez sûrement dire "bon week-end" ? La fin de semaine est passée déjà ! » Ben oui, la fin de semaine ici, c'est jeudi et vendredi (mais ça, je le savais déjà).
Les anglicismes font partie des premières choses que les Français remarquent quand ils viennent à Montréal. Sauf que... sauf que l'anglais est très présent ici aussi, mais pas de la même façon. Plusieurs restaurants ont leur carte en anglais (et pas seulement dans des endroits touristiques !), parce que ça donne un style : breakfast, hot drink, bread and jam, happy hours (prononcer api awourz ou api ours, c'est selon)... Il y a des publicités entières en anglais à la télé. Sous-titrées, of course, sinon les pauvres ne comprendraient rien. Des slogans publicitaires non traduits, ainsi Lipton affiche-t-il aisément : « Drink positive ». Compréhensible parce que c'est une marque anglophone ? Que dire alors de Lacoste, qui fait la même chose (vu à Grenoble dans un précédent voyage) ? Le plus drôle : une annonce de biscuits (pardon ! de cookies) qui stipulait : « D'énormes chunks* de chocolat », avec une traduction en tout petit : « pépites ». De quoi faire exploser, littéralement, de rage et de honte les bonzes de l'Office de la langue française.
Et, en même temps, si je prononce le nom du groupe Arcade Fire à la montréalaise, avec l'accent anglais, j'ai droit à des yeux tout ronds... ah oui, il faut prononcer, à la française, Arcade Faï-EU-re.
Bah... mieux vaut en rire, non ?
Les anglicismes font partie des premières choses que les Français remarquent quand ils viennent à Montréal. Sauf que... sauf que l'anglais est très présent ici aussi, mais pas de la même façon. Plusieurs restaurants ont leur carte en anglais (et pas seulement dans des endroits touristiques !), parce que ça donne un style : breakfast, hot drink, bread and jam, happy hours (prononcer api awourz ou api ours, c'est selon)... Il y a des publicités entières en anglais à la télé. Sous-titrées, of course, sinon les pauvres ne comprendraient rien. Des slogans publicitaires non traduits, ainsi Lipton affiche-t-il aisément : « Drink positive ». Compréhensible parce que c'est une marque anglophone ? Que dire alors de Lacoste, qui fait la même chose (vu à Grenoble dans un précédent voyage) ? Le plus drôle : une annonce de biscuits (pardon ! de cookies) qui stipulait : « D'énormes chunks* de chocolat », avec une traduction en tout petit : « pépites ». De quoi faire exploser, littéralement, de rage et de honte les bonzes de l'Office de la langue française.
Et, en même temps, si je prononce le nom du groupe Arcade Fire à la montréalaise, avec l'accent anglais, j'ai droit à des yeux tout ronds... ah oui, il faut prononcer, à la française, Arcade Faï-EU-re.
Bah... mieux vaut en rire, non ?
lundi 21 février 2011
Une tour et des ponts
Hier, il a fait très beau de 8h du mat' jusqu'à 13h environ. Soleil, ciel bleu, etc. Ça a décidé de mon activité : aller voir quelle vue il y a du sommet de la Tour Eiffel. C'est impressionnant. De là aussi j'apercevais Montmartre, mais ça se perdait un peu dans le smog, donc je ne suis pas sûre qu'il apparaisse bien sur les photos. On voit jusqu'au bois de Boulogne, jusqu'à la Défense, loin loin loin... On voit les bâtiments aux drôles de formes qui s'entrechoquent un peu et qui dépaysent tellement la Montréalaise que je suis, habituée aux immeubles sagement alignés en carrés le long des rues qui n'en finissent plus.
C'était la journée touriste, puisqu'ensuite, je suis allée marcher le long des bords de Seine. J'ai photographié les ponts, regardé les bateaux qui passaient. J'ai eu ainsi une autre perspective sur Paris.
J'ai pris mon repas (bon pain complet, salade de betterave et feta, etc.) sur un petit banc. « Pique-nique hivernal sur les bords de Seine, que je me suis dit, ça risque de faire des jaloux. »
Et, (un peu) moins touristique et vraiment sympa, je suis allée dans le quartier Belleville. C'est un endroit qui reste un quartier populaire, multiculturel, pas trop cher, sympa. J'y ai vu beaucoup d'art urbain (graffiti, collages, etc.). J'ai photographié l'endroit où Edith Piaf serait née, sur les marches du 72, rue de Belleville. La promenade m'a menée jusqu'au canal Saint-Martin avec d'autres ponts, d'autres bateaux.
Je l'ai déjà dit, mais je le redis : j'en aurais pour plusieurs vies à visiter Paris.
vendredi 18 février 2011
Le mausus mot juste
J'avais, jusqu'ici, toujours trouvé que les Français étaient obsédés du mot juste. Et ça m'énervait. « Rue Laurier ? Ça n'est pas plutôt avenue Laurier ? -- Mais oui, tu vois ce que je veux dire ! ».
Eh ben c'est en venant en France que je comprends pourquoi. Un exemple ? Pour se rendre de ma première chambre parisienne (celle sans fenêtre, oui oui, celle-là) jusqu'à la Seine, je pouvais prendre trois rues. Trois rues DIFFÉRENTES avec des noms quelque peu... semblables, disons. D'abord, j'empruntais la rue Saint-Jacques. Jusqu'ici, tout baigne. Ensuite je tournais à droite sur la rue du FAUBOURG Saint-Jacques (vraiment pas la même chose, hein ?). Laquelle se change, après la rue Gay-Lussac, en rue Saint-Jacques. La même que la première ? Que nenni, c'est la rue Saint-Jacques du 5e arrondissement, pas la rue Saint-Jacques du 14e arrondissement ! Elles ne sont même pas dans le même sens !
Agrandir le plan
D'où l'intérêt de la précision, quoi. En voulant faire ma fraîche un jour, j'ai regardé approximativement (à la québécoise ;) la carte et le trajet pour me rendre où je voulais aller. Sans rien noter. Mauvaise idée ! Alors, je suis descendue plusieurs arrêts trop tôt, du coup les gens ne connaissaient pas l'endroit où je voulais aller. J'ai galéré pour rien.
Reste qu'il y a des choses inexplicables dans cette culture du nom précis. Je vous ai déjà parlé des délicieux MilchKaffee, les cafés au lait que j'ai dégustés en Allemagne, en vous disant qu'on n'en trouvait pas des semblables en France. C'est vrai, mais notamment parce qu'on ne vous comprendra pas si vous commandez un café au lait, cela porte un autre nom à Paris : un « café crème », qui ne contient ainsi aucune crème. De la même façon, une « noisette » ne contient aucune trace de noix puisqu'il s'agit d'un espresso auquel on a rajouté une goutte de lait. Les noms de pâtisseries et de gâteaux sont aussi marrants et je rigole toujours puérilement de demander à manger une religieuse sans voir aucune trace d'arrière-pensée dans les yeux de la personne qui me la sert.
Eh ben c'est en venant en France que je comprends pourquoi. Un exemple ? Pour se rendre de ma première chambre parisienne (celle sans fenêtre, oui oui, celle-là) jusqu'à la Seine, je pouvais prendre trois rues. Trois rues DIFFÉRENTES avec des noms quelque peu... semblables, disons. D'abord, j'empruntais la rue Saint-Jacques. Jusqu'ici, tout baigne. Ensuite je tournais à droite sur la rue du FAUBOURG Saint-Jacques (vraiment pas la même chose, hein ?). Laquelle se change, après la rue Gay-Lussac, en rue Saint-Jacques. La même que la première ? Que nenni, c'est la rue Saint-Jacques du 5e arrondissement, pas la rue Saint-Jacques du 14e arrondissement ! Elles ne sont même pas dans le même sens !
Agrandir le plan
D'où l'intérêt de la précision, quoi. En voulant faire ma fraîche un jour, j'ai regardé approximativement (à la québécoise ;) la carte et le trajet pour me rendre où je voulais aller. Sans rien noter. Mauvaise idée ! Alors, je suis descendue plusieurs arrêts trop tôt, du coup les gens ne connaissaient pas l'endroit où je voulais aller. J'ai galéré pour rien.
Reste qu'il y a des choses inexplicables dans cette culture du nom précis. Je vous ai déjà parlé des délicieux MilchKaffee, les cafés au lait que j'ai dégustés en Allemagne, en vous disant qu'on n'en trouvait pas des semblables en France. C'est vrai, mais notamment parce qu'on ne vous comprendra pas si vous commandez un café au lait, cela porte un autre nom à Paris : un « café crème », qui ne contient ainsi aucune crème. De la même façon, une « noisette » ne contient aucune trace de noix puisqu'il s'agit d'un espresso auquel on a rajouté une goutte de lait. Les noms de pâtisseries et de gâteaux sont aussi marrants et je rigole toujours puérilement de demander à manger une religieuse sans voir aucune trace d'arrière-pensée dans les yeux de la personne qui me la sert.
mercredi 16 février 2011
Être chez soi (un peu)
Habiter un espace qui me ressemble me fait du bien. Je suis contente de le quitter, mais je sais que je serai contente d'y revenir. Je peux l'investir, je peux m'y sentir à l'aise et, par ricochet, me sentir à l'aise dans toutes les autres sphères de ma vie.
J'habite un endroit où on trouve des meubles en bois et des assiettes en céramique, où il y a d'énormes bibliothèques. Pas de chat, mais de nombreuses plantes et des fleurs. Ma chambre est pleine de soleil. Quand les rideaux sont fermés, ils teintent de jaune les rayons qui percent et égayent mon espace. Dans la cuisine, il y a des listes de toutes sortes collées sur le frigo, des articles de journaux, des images. Et une collection d'étiquettes de fruits qui tapisse toute une bande entre le poêle et l'évier (les gens qui me connaissent depuis longtemps se rappelleront des boîtes de Smarties ou d'Excel). C'est comme si j'étais faite pour y vivre, même seulement pour quelques semaines.
Je me sens (un peu) chez moi.
Chez moi, c'est à Montréal. I belong there, ma vie est là, mes attaches émotives, tout. Ça fait huit ans que j'y habite et je suis amoureuse de cette ville.
Cela ne veut pas dire que je n'habiterais jamais ailleurs, et huit ans passés dans une autre ville créerait probablement un sentiment similaire. Mais j'aime Paris comme j'aime la ville de Québec, c'est à dire que j'adore les visiter, mais que j'ai le sentiment que je n'y habiterai jamais (contrairement à des villes pour lesquelles j'ai eu des coups de coeur, comme Halifax, Vancouver, Grenoble).
Mais j'en aurais pour plusieurs vies à visiter Paris tellement elle possède d'attraits ! :¬)
J'habite un endroit où on trouve des meubles en bois et des assiettes en céramique, où il y a d'énormes bibliothèques. Pas de chat, mais de nombreuses plantes et des fleurs. Ma chambre est pleine de soleil. Quand les rideaux sont fermés, ils teintent de jaune les rayons qui percent et égayent mon espace. Dans la cuisine, il y a des listes de toutes sortes collées sur le frigo, des articles de journaux, des images. Et une collection d'étiquettes de fruits qui tapisse toute une bande entre le poêle et l'évier (les gens qui me connaissent depuis longtemps se rappelleront des boîtes de Smarties ou d'Excel). C'est comme si j'étais faite pour y vivre, même seulement pour quelques semaines.
Je me sens (un peu) chez moi.
Chez moi, c'est à Montréal. I belong there, ma vie est là, mes attaches émotives, tout. Ça fait huit ans que j'y habite et je suis amoureuse de cette ville.
Cela ne veut pas dire que je n'habiterais jamais ailleurs, et huit ans passés dans une autre ville créerait probablement un sentiment similaire. Mais j'aime Paris comme j'aime la ville de Québec, c'est à dire que j'adore les visiter, mais que j'ai le sentiment que je n'y habiterai jamais (contrairement à des villes pour lesquelles j'ai eu des coups de coeur, comme Halifax, Vancouver, Grenoble).
Mais j'en aurais pour plusieurs vies à visiter Paris tellement elle possède d'attraits ! :¬)
mardi 15 février 2011
En hauteur
Nouveau déménagement ! J'habite maintenant chez C., une amie de D., Québécoise qui habite en France depuis 20 ans, elle-même une amie de G., une ex-Nana de mes amies. Au troisième étage, que je me plais à monter par les escaliers, s'il vous plaît. J'ai une jolie vue, pleine de soleil et de plantes ! D'ailleurs je rêve beaucoup aux montagnes, ces temps-ci. J'ai envie de voir les Pyrénées, les Alpes, les Vosges...
D'ailleurs, côté photos, vous avez droit au spécial Monts. J'ai fait une visite guidée de Montmartre grâce à un CouchSurfer (vive ce site !), suivie d'une promenade dans le parc Buttes Chaumont, d'où on apercevait le Sacré-Coeur que j'avais pris en photo plus tôt dans la journée.


Les deux premières n'ont pas besoin de présentation, mais on entend rarement parler du parc des Buttes Chaumont, dans lequel se promener est une chose quasi sportive ! À partir d'un petit promontoire, on a cette jolie vue :

Voilà voilà ! Joyeuse neige à tous les Québécois !
D'ailleurs, côté photos, vous avez droit au spécial Monts. J'ai fait une visite guidée de Montmartre grâce à un CouchSurfer (vive ce site !), suivie d'une promenade dans le parc Buttes Chaumont, d'où on apercevait le Sacré-Coeur que j'avais pris en photo plus tôt dans la journée.
Les deux premières n'ont pas besoin de présentation, mais on entend rarement parler du parc des Buttes Chaumont, dans lequel se promener est une chose quasi sportive ! À partir d'un petit promontoire, on a cette jolie vue :
Voilà voilà ! Joyeuse neige à tous les Québécois !
samedi 12 février 2011
Ein Briefmarke für Kanada, bitte !
Voilà, c'est fait ! L'une des choses que je voulais faire en France s'est concrétisée : j'en suis sortie ! Je suis allée à Stuttgart, Allemagne et j'ai été reçue comme une reine par Eva und Mathias !
Dans le train pour m'y rendre, ai feuilleté un ouvrage du genre Apprendre l'allemand en 40 leçons (qui, mine de rien, m'a permis une fois ou deux de demander mon chemin ou de commander un timbre-poste). Sur place, ai mangé des pâtisseries allemandes, des bons plats italiens et végé cuisinés maison, des bretzels, du schnitzel aux légumes et une part de gâteau forêt noire ! Ai bu aussi du super bon café au lait comme les Français n'en font pas, avec des masses de lait mousseux.
Ai vu des marchés public, le très beau parc près de la gare, les bains de Bad Cannstat, la place du château, les vignobles à proximité et ai eu droit à une visite de la colline des anthroposophes par Jean-Charles.
Prochaine destination, Belgique ?
samedi 29 janvier 2011
Vers la lumière
Moment de la journée : 23h58
Lieu : la chambre-sans-fenêtre
Ai mangé : ce midi, un Occitan, soit une pâtisserie improbable incluant une mousse et une crème brûlée aromatisée à la lavande, surmonté de pétales de rose.

Je suis heureuse, enfin je vais emménager (dès DEMAIN !) dans un endroit avec fenêtre ! Laissez-moi en rêver : voir un rayon de soleil le matin, ouvrir les volets, humer l'air frais, laisser entrer le soleil, me perdre dans mes pensées en regardant au-dehors... AHHhH ! Excusez-moi, trop-plein de joie !
Bon... mais c'est aussi un endroit où il n'y aura pas Internet... Les billets de blog vont peut-être s'espacer, mais j'écrirai plus de cartes postales. Un mal pour un bien, comme on dit !
Lieu : la chambre-sans-fenêtre
Ai mangé : ce midi, un Occitan, soit une pâtisserie improbable incluant une mousse et une crème brûlée aromatisée à la lavande, surmonté de pétales de rose.
Je suis heureuse, enfin je vais emménager (dès DEMAIN !) dans un endroit avec fenêtre ! Laissez-moi en rêver : voir un rayon de soleil le matin, ouvrir les volets, humer l'air frais, laisser entrer le soleil, me perdre dans mes pensées en regardant au-dehors... AHHhH ! Excusez-moi, trop-plein de joie !
Bon... mais c'est aussi un endroit où il n'y aura pas Internet... Les billets de blog vont peut-être s'espacer, mais j'écrirai plus de cartes postales. Un mal pour un bien, comme on dit !
Vendredi, journée bizarrerie
Bizarrerie pâtisserie
Hier midi, comme je m'étais préparé un beau lunch plein d'arabesques (hoummos, courgettes grillées, etc.), je me suis permis d'aller me prendre une pâtisserie. Je suis passée devant un endroit sympa qui font des créations pas piquées des vers. Je connaissais déjà la religieuse, pâtisserie formée d'une boule de pâte à chou de grosseur moyenne sur laquelle trône un plus petite boule de pâte, toutes deux fourrées de crème, souvent de la crème pâtissière au chocolat ou au café (ou les deux). À cet endroit, donc, j'y ai trouvé une religieuse verte... à la pistache ! C'était trop bon !! À explorer, donc, car ils ont plein d'autres trucs qui semblent valoir la peine.
Bizarrerie sorties
Sinon j'ai aussi fait la connaissance de « R », un CouchSurfer qui a vécu partout (Espagne, Réunion, un peu partout en France, etc.), qui fait de la photo et qui connaît toutes les places surprenantes, alternatives de Paris, comme le boui-boui pas cher avec la déco afghane métissée ancienne, un lieu qui semble hors du temps, complétement décalé, ou ce bar tenu par une femme haute en couleur qui m'a servi un kir curaçao et vin blanc pendant qu'on se laissait charmer par le blues improvisé de deux musiciens Français. En fin de set list : « Karma Police » de Radiohead.
Je suis entrée à pas d'heure, bien déterminée à lui arracher ses autres adresses, notamment celles du côté de Belleville.
Hier midi, comme je m'étais préparé un beau lunch plein d'arabesques (hoummos, courgettes grillées, etc.), je me suis permis d'aller me prendre une pâtisserie. Je suis passée devant un endroit sympa qui font des créations pas piquées des vers. Je connaissais déjà la religieuse, pâtisserie formée d'une boule de pâte à chou de grosseur moyenne sur laquelle trône un plus petite boule de pâte, toutes deux fourrées de crème, souvent de la crème pâtissière au chocolat ou au café (ou les deux). À cet endroit, donc, j'y ai trouvé une religieuse verte... à la pistache ! C'était trop bon !! À explorer, donc, car ils ont plein d'autres trucs qui semblent valoir la peine.
Bizarrerie sorties
Sinon j'ai aussi fait la connaissance de « R », un CouchSurfer qui a vécu partout (Espagne, Réunion, un peu partout en France, etc.), qui fait de la photo et qui connaît toutes les places surprenantes, alternatives de Paris, comme le boui-boui pas cher avec la déco afghane métissée ancienne, un lieu qui semble hors du temps, complétement décalé, ou ce bar tenu par une femme haute en couleur qui m'a servi un kir curaçao et vin blanc pendant qu'on se laissait charmer par le blues improvisé de deux musiciens Français. En fin de set list : « Karma Police » de Radiohead.
Je suis entrée à pas d'heure, bien déterminée à lui arracher ses autres adresses, notamment celles du côté de Belleville.
jeudi 27 janvier 2011
Des plaisirs français
Moment de la journée : 23h08
Lieu : la (désormais célèbre) chambre sans fenêtre
Ai mangé : une demi-fondue savoyarde et une demi-reblochonnade, donc beaucoup de pain, de patates et de fromages, une crème brûlée, un kir au vin blanc et un verre et demi de Bordeaux ! En l'occurrence, c'est une bonne chose que j'aie résisté à la tentation de me prendre une pâtisserie ce midi... !
Ai marché : de mon lieu de travail jusqu'à l'hôtel de ville, puis quelques détours dans le Marais jusqu'à la place de la Bastille, le tout en compagnie d'un ami québécois dont la rencontre était inespérée et appréciée. Je le remercie d'ailleurs pour ses suggestions !
Ai visité : ce matin, à la vitesse de l'éclair (comparativement à mon allure habituelle de tortue dans ce genre de lieu), le Panthéon, cet endroit étrange, mi-église à la gloire de sainte Geneviève, mi-lieu de sépulture et d'hommage aux Républicains, et notamment aux grands écrivains qui l'ont rendue possible. Fait du bien d'être une littéraire, par ici ! ;¬)
Lieu : la (désormais célèbre) chambre sans fenêtre
Ai mangé : une demi-fondue savoyarde et une demi-reblochonnade, donc beaucoup de pain, de patates et de fromages, une crème brûlée, un kir au vin blanc et un verre et demi de Bordeaux ! En l'occurrence, c'est une bonne chose que j'aie résisté à la tentation de me prendre une pâtisserie ce midi... !
Ai marché : de mon lieu de travail jusqu'à l'hôtel de ville, puis quelques détours dans le Marais jusqu'à la place de la Bastille, le tout en compagnie d'un ami québécois dont la rencontre était inespérée et appréciée. Je le remercie d'ailleurs pour ses suggestions !
Ai visité : ce matin, à la vitesse de l'éclair (comparativement à mon allure habituelle de tortue dans ce genre de lieu), le Panthéon, cet endroit étrange, mi-église à la gloire de sainte Geneviève, mi-lieu de sépulture et d'hommage aux Républicains, et notamment aux grands écrivains qui l'ont rendue possible. Fait du bien d'être une littéraire, par ici ! ;¬)
mardi 25 janvier 2011
La Librairie du Québec
TA-DAM !!! À la demande expresse d'une lectrice du blog, la voici, la voilà, la librairie où je travaille. On y vend beaucoup de bonnes choses, beaucoup de mauvaises aussi... En vrac, parmi les gros vendeurs : les sagas historiques, les livres jeunesse, les livres ésotériques, les guides de voyage et Prochain épisode d'Hubert Aquin (pour un cours à la Sorbonne, je présume)...
Autre particularité : c'est une librairie québécoise, certes, et la majorité de mes collègues sont québécois. MAIS on a des claviers AZERTY ! Moi qui pensais m'en sauver en apportant mon propre ordi, je me trouve prise à m'habituer à ce nouveau clavier tout en restant assez à l'aise sur QWERTY pour écrire mes courriels et ces quelques billets de blog. Eh ben un jour, je serai "fluente" dans les deux. Promis !
samedi 22 janvier 2011
dimanche 16 janvier 2011
Pour me rendre à mon bureau
... bah je marche, «fière de souffrir de mes cors pour un si joli décor» !

C'est d'ailleurs un vrai plaisir. Je passe devant un tas de belles bâtisses. La rue dans laquelle je marche tire son nom de la destination des pèlerins qui l'empruntaient: Saint-Jacques-de-Compostelle. Il y a donc de belles églises, des hôpitaux aussi et une histoire énorme. Sur la photo: Val de grâce.
La librairie aussi est très pittoresque, mais dans un autre genre: c'est là que j'y entends le plus l'accent québécois, on y vend aussi des tisanes amérindiennes et pleins d'autres trucs aussi savoureux et plus livresques, heureusement. Les collègues sont cool et je m'y plais, mais je sollicite vos idées de musique québécoise idéalement en français (et idéalement pas trop nul) à écouter au boulot. Je ne m'étais pas fait de liste, et là je ressens le besoin d'en faire une (j'y passe quand même le plus clair de mon temps, quoi!).
C'est d'ailleurs un vrai plaisir. Je passe devant un tas de belles bâtisses. La rue dans laquelle je marche tire son nom de la destination des pèlerins qui l'empruntaient: Saint-Jacques-de-Compostelle. Il y a donc de belles églises, des hôpitaux aussi et une histoire énorme. Sur la photo: Val de grâce.
La librairie aussi est très pittoresque, mais dans un autre genre: c'est là que j'y entends le plus l'accent québécois, on y vend aussi des tisanes amérindiennes et pleins d'autres trucs aussi savoureux et plus livresques, heureusement. Les collègues sont cool et je m'y plais, mais je sollicite vos idées de musique québécoise idéalement en français (et idéalement pas trop nul) à écouter au boulot. Je ne m'étais pas fait de liste, et là je ressens le besoin d'en faire une (j'y passe quand même le plus clair de mon temps, quoi!).
vendredi 14 janvier 2011
Les beaux hasards
C'est presque une vieille nouvelle puisque ça se passe en début de semaine, mais c'est une histoire plein de rebondissements heureux :
Lundi dernier (veille de mon anniversaire, donc), je suis allée au bar dans lequel se tient un quiz de connaissances générales (nommer la chanson à partir d'un extrait sonore, identifier la bonne réponse à des questions diverses...). Première surprise : la geekitude marche fort à Paris ! Le bar est plein à craquer, je me sens presque claustrophe et c'est un peu pour faire passer le stress que je m'adresse à la personne qui, comme moi, a trouvé un peu de répit dans les escaliers. «C» est une étudiante internationale qui fait à Paris des études très semblables à ce que j'ai fait à l'UdeM : un peu d'études théâtrales, un peu d'études littéraires. On sympathise et elle propose que j'aille rejoindre avec elle la personne qui l'attend à l'entrée du bar. Je me retrouve plongée dans une équipe du quiz, avec «C», bien sûr, mais aussi «V», «A», «A'» et «L», équipe qu'ils ont nommée... Team Québec ! Rien d'étonnant alors que je m'intègre aussi bien dans cette joyeuse bande !
Lundi dernier (veille de mon anniversaire, donc), je suis allée au bar dans lequel se tient un quiz de connaissances générales (nommer la chanson à partir d'un extrait sonore, identifier la bonne réponse à des questions diverses...). Première surprise : la geekitude marche fort à Paris ! Le bar est plein à craquer, je me sens presque claustrophe et c'est un peu pour faire passer le stress que je m'adresse à la personne qui, comme moi, a trouvé un peu de répit dans les escaliers. «C» est une étudiante internationale qui fait à Paris des études très semblables à ce que j'ai fait à l'UdeM : un peu d'études théâtrales, un peu d'études littéraires. On sympathise et elle propose que j'aille rejoindre avec elle la personne qui l'attend à l'entrée du bar. Je me retrouve plongée dans une équipe du quiz, avec «C», bien sûr, mais aussi «V», «A», «A'» et «L», équipe qu'ils ont nommée... Team Québec ! Rien d'étonnant alors que je m'intègre aussi bien dans cette joyeuse bande !
dimanche 9 janvier 2011
Au hasard de mes pas...
Moment de la journée: 18h03
Lieu: ma chambre, dans le XIVe arrondissement
Ai mangé: une crêpe normande et des marrons chauds
Ai photographié: de jolies rues et le jardin du Luxembourg
Ai découvert: la puanteur d'une place de marché après le marché, mais avant son nettoyage. L'avantage: 8 belles tomates pour gratis.
En route pour un brunch que je n'ai jamais trouvé, je croise des endroits aux noms exotiques... Denfert-Rochereau, Gaîté, Montparnasse. Rue Gay-Lussac, je repère mon lieu de travail.

Ai été surprise: Un peu plus tard, place d'Italie, je vois des palmiers et je discute un brin, en anglais, avec le vendeur de fruits devant le MacDo (!). Grâce à ce sympathique Bangladais qui rêve de s'établir au Canada, j'ai eu 5 avocats et un gros sac de clémentines pour 3 euros. Hourra!
Lieu: ma chambre, dans le XIVe arrondissement
Ai mangé: une crêpe normande et des marrons chauds
Ai photographié: de jolies rues et le jardin du Luxembourg
Ai découvert: la puanteur d'une place de marché après le marché, mais avant son nettoyage. L'avantage: 8 belles tomates pour gratis.
En route pour un brunch que je n'ai jamais trouvé, je croise des endroits aux noms exotiques... Denfert-Rochereau, Gaîté, Montparnasse. Rue Gay-Lussac, je repère mon lieu de travail.
Ai été surprise: Un peu plus tard, place d'Italie, je vois des palmiers et je discute un brin, en anglais, avec le vendeur de fruits devant le MacDo (!). Grâce à ce sympathique Bangladais qui rêve de s'établir au Canada, j'ai eu 5 avocats et un gros sac de clémentines pour 3 euros. Hourra!
L'adaptation, c'est...
- Avoir un numéro de portable en France
- S'initier à Vélib'
- Déjeuner après 15h
- Dîner vers 21h
- Filer sa nuit de 23h à 9h.
Bienvenue en France, Didascalie!
- S'initier à Vélib'
- Déjeuner après 15h
- Dîner vers 21h
- Filer sa nuit de 23h à 9h.
Bienvenue en France, Didascalie!
samedi 8 janvier 2011
Avez-vous vos bottes pour Paris ?
Je m'attendais à ce qu'il fasse un froid sibérien à Paris. D'ailleurs, c'était ce qu'on m'en avait dit: Tu vas voir, c'est humide, ça fait un froid plus pénétrant même si le thermomètre indique une température plus élevée, il a neigé beaucoup...
À 11°C le matin de mon arrivée, j'ai enlevé mes chauffe-pattes et mon chandail de laine assez rapidement. Ce n'est pas l'hiver ici, c'est le printemps.
Ce qui ne change pas: faire du vélo ici ou à Montréal est tout aussi grisant. À venir: une photo de mon bolide, le Vélib' (cousin parisien du Bixi). Edit: photo ajoutée.
À 11°C le matin de mon arrivée, j'ai enlevé mes chauffe-pattes et mon chandail de laine assez rapidement. Ce n'est pas l'hiver ici, c'est le printemps.
Ce qui ne change pas: faire du vélo ici ou à Montréal est tout aussi grisant. À venir: une photo de mon bolide, le Vélib' (cousin parisien du Bixi). Edit: photo ajoutée.
vendredi 7 janvier 2011
Point de départ
Beaucoup de choses à dire dans un blog que j'aurai dû commencer un peu plus tôt.
Moment de la journée: 20h44.
Lieu: chambre d'un hôtel près de l'Omnisport Bercy.
Ai mangé: une pizza savoyarde et une crème brûlée.
Ai photographié: la place de la Bastille et mes copines stagiaires de l'OFQJ, que je ne reverrai que le 16 avril dans le meilleur des cas.
Avant-hier. La fête de départ a été bien sympa (bonne compagnie, bon mousseux, bonne ambiance) ! C'est que j'avais beaucoup à célébrer, dont la remise du mémoire n'était pas la moindre raison.

Le lendemain, fin d'après-midi. La partie aéroportuaire du départ, finalement, ne pas pas paru particulièrement excitant... une simple formalité de transport, ou peu s'en faut (elle dure quand même 6h40, cette formalité!). Jennyfer sera contente de savoir qu'on pouvait difficilement être plus près de la sortie de secours que je l'étais, mais que ça ne m'a heureusement pas servi. Ça me semblait bien pittoresque d'être assise côte à côte avec une vieille Française râleuse avec qui j'ai finalement partagé de bons moments de conversation.
Aujourd'hui. Arrivée de l'aéroport, je fais connaissance avec les autres stagiaires en attendant de pouvoir monter à nos chambres. Au café d'en face, on sert d'attraction touristique et de show d'humour aux serveurs qui nous servent des croque-messieurs. On se perd en se rendant à la place des Vosges, admire la place de la Bastille et on prend le métro pour revenir, fatiguées mortes.

C'est là que j'ai la bonne idée de créer ce blog.
Moment de la journée: 20h44.
Lieu: chambre d'un hôtel près de l'Omnisport Bercy.
Ai mangé: une pizza savoyarde et une crème brûlée.
Ai photographié: la place de la Bastille et mes copines stagiaires de l'OFQJ, que je ne reverrai que le 16 avril dans le meilleur des cas.
Avant-hier. La fête de départ a été bien sympa (bonne compagnie, bon mousseux, bonne ambiance) ! C'est que j'avais beaucoup à célébrer, dont la remise du mémoire n'était pas la moindre raison.
Le lendemain, fin d'après-midi. La partie aéroportuaire du départ, finalement, ne pas pas paru particulièrement excitant... une simple formalité de transport, ou peu s'en faut (elle dure quand même 6h40, cette formalité!). Jennyfer sera contente de savoir qu'on pouvait difficilement être plus près de la sortie de secours que je l'étais, mais que ça ne m'a heureusement pas servi. Ça me semblait bien pittoresque d'être assise côte à côte avec une vieille Française râleuse avec qui j'ai finalement partagé de bons moments de conversation.
Aujourd'hui. Arrivée de l'aéroport, je fais connaissance avec les autres stagiaires en attendant de pouvoir monter à nos chambres. Au café d'en face, on sert d'attraction touristique et de show d'humour aux serveurs qui nous servent des croque-messieurs. On se perd en se rendant à la place des Vosges, admire la place de la Bastille et on prend le métro pour revenir, fatiguées mortes.
C'est là que j'ai la bonne idée de créer ce blog.
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